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NGAP : respectez !
Administration et surveillance d'une thérapeutique : AMI
Votre patient vous présente une prescription médicale prévoyant ’’l’administration et la surveillance d’une thérapeutique orale à domicile’’, et vous vous interrogez sur la façon de coter ces actes.
La règle est la suivante : la cotation est toujours AMI 1 ou SFI 1.
L'aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable et la vérification de leur prise, font partie du rôle propre de l'infirmier (article R 4311-5 du Code de la Santé Publique).
La NGAP permet de facturer ces actes dans 3 situations bien identifiées selon la pathologie du patient et la durée de la prise en charge :
- Votre patient est atteint de troubles psychiatriques : vous cotez 1 AMI 1 ou SFI 1 par passage pendant 1 mois (les actes sont soumis à entente préalable au-delà de cette durée). Le domicile du patient exclu les établissements de santé et les EHPAD (cf. titre XVI, chapitre I, article 10)
- Votre patient est insulino traité et son état nécessite une adaptation des doses d'insuline en fonction de la prescription médicale et des résultats du contrôle extemporané : vous cotez 1 AMI 1 ou SFI 1 par séance. La tenue d'une fiche de surveillance est réglementaire (Cf. titre XVI, Chapitre II, article 5bis)
- Votre patient n’est pas atteint de troubles psychiatriques, ni insulino traité : vous cotez alors 1 AMI1 ou SFI 1 par jour pour une période maximale de 15 jours. (cf. titre XVI, Chapitre I, Article 10)
Attention :
- s’ils sont prescrits seuls, vous ne pouvez en aucun cas coter ces actes en AIS 3, cotation relative aux séances de soins infirmiers précisément prévues à la NGAP (Cf. Titre XVI, Chapitre I, article 11, 2),
- par contre ils sont inclus dans la cotation AIS 3 si la prescription médicale prévoit également de façon explicite des séances de soins infirmiers,
- les actes de préparation des médicaments ne sont pas cotables et facturables à l'Assurance maladie,
- il est nécessaire de vous rapprocher du prescripteur en cas de difficulté liée à sa prescription.
Consultez la NGAP, chapitre XVI : Soins infirmiers
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