Le
certificat final en accident de travail
Pour permettre
une gestion meilleure et plus rapide des dossiers, dans l'intérêt
légitime des patients, nous vous rappelons ces quelques informations
en cas d'accidents de travail.
Définition
de l'accident du travail :
Est considéré
comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident
survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne
salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce
soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise.
Définition
de l'accident de trajet :
Est considéré
comme accident de trajet, l'accident survenu au salarié pendant
le trajet aller et retour :
- entre son
lieu de travail et sa résidence principale ou une résidence secondaire
présentant un caractère de stabilité, ou tout autre lieu où le
salarié se rend de façon habituelle pour des motifs d'ordre familial,
- entre son
lieu de travail et le restaurant, la cantine, ou tout autre lieu
où le salarié prend habituellement ses repas.
Le trajet doit
être le plus direct par rapport au lieu de travail, sauf en cas
de détour rendu nécessaire dans le cadre d'un covoiturage régulier
; il ne doit pas avoir été interrompu ou détourné pour un motif
dicté par l'intérêt personnel et étranger aux nécessités essentielles
de la vie courante, ou indépendant de l'emploi.
Le certificat
initial :
Il convient
de rappeler que, comme d'ailleurs tout certificat, le certificat
AT est une pièce de nature et valeur médico-légales. Il doit être
rédigé en français, sans abréviation.
Le
certificat initial doit décrire la totalité des lésions ou signes
cliniques déterminants observés qui doivent être localisés
avec précision, caractérisés et latéralisés.
Par exemple : fracture non déplacée du tiers supérieur de l'humérus
gauche. L'absence de mention d'une lésion avérée ou seulement suspectée
sur le certificat initial peut entraîner des difficultés ultérieures
quant à la reconnaissance de son imputabilité à l'AT.
Dans la partie
"conséquences", vous veillerez à compléter toutes les zones et notamment
celles concernant les sorties autorisées et les horaires.
Vous
devez adresser les volets 1 et 2 de ce certificat médical initial
descriptif à la caisse sous 24 heures et remettre les volets
3 et 4 à la victime. |
Le certificat
de prolongation :
Chaque certificat
de prolongation doit rappeler la nature et la localisation de la
lésion ou de la pathologie et, le cas échéant, les complications
marquantes (exemples : algo-dystrophie, sepsis, pseudarthrose,..).
Le certificat
final :
A l'issue de
la période de soins et, éventuellement, de l'arrêt de travail, vous
devez établir le certificat médical final, indiquant
les conséquences de l'accident :
- la guérison,
lorsqu'il y a disparition apparente des lésions, sous réserve
d'une rechute toujours possible,
- la consolidation,
lorsque les lésions se fixent et prennent un caractère permanent,
sinon définitif, tel qu'un traitement n'est plus en principe nécessaire,
et avec des séquelles entraînant une incapacité permanente, sous
réserve également d'une rechute toujours possible.
Le certificat
de rechute :
Il comporte
la date de l'accident initial, la description détaillée des lésions,
les motifs d'ordre médical qui permettent de les rattacher à l'AT
initial, la durée prévisible des soins ou de l'arrêt de travail.
Comme l'accident initial, la rechute sera guérie ou consolidée avec
éventuellement modification de l'IPP.
Téléchargez
le
certificat médical AT S 6909a

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